Le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Guillaume Ngefa Atondoko Andali, a annoncé la suppression du permis de culte obligatoire en République démocratique du Congo.
Dans un communiqué officiel, le ministre a précisé que cette mesure, dépourvue de fondement juridique, avait été instaurée par son prédécesseur, Constant Mutamba, récemment condamné pour détournement de fonds publics.
En abrogeant cette décision controversée, M. Ngefa Atondoko Andali affirme vouloir “renforcer la liberté de religion et la sécurité juridique des confessions religieuses” sur l’ensemble du territoire national.
Cette annonce intervient alors que la question de la liberté de culte et d’expression religieuse suscite de vifs débats en RDC. De nombreuses Églises et organisations de la société civile avaient dénoncé le caractère arbitraire et restrictif du permis de culte, qu’elles considéraient comme une entrave à la pratique religieuse.
Par cette décision, le gouvernement congolais opère un retour à un cadre plus respectueux des droits fondamentaux, affirmant sa volonté de promouvoir la cohésion sociale, la tolérance religieuse et le plein exercice des libertés constitutionnelles dans le pays.
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