Chaque année, le 12 août, le monde célèbre la Journée mondiale de la photographie, une occasion de mettre en lumière le rôle essentiel des photographes dans la préservation des souvenirs et la transmission des histoires. En Ituri, cette journée est particulièrement importante pour les jeunes professionnels et les passionnés de photographie, malgré les nombreux défis auxquels ils font face.
Dans la province, les photographes dénoncent l’insécurité persistante qui complique leur travail lors des manifestations et des événements publics. Selon eux, la sécurité reste une préoccupation majeure, car des actes de violence et des situations imprévisibles mettent en danger non seulement leur matériel, mais aussi leur vie.
Par ailleurs, l’avènement des smartphones Android et autres appareils portables a créé de nouvelles difficultés. Beaucoup de spectateurs préfèrent filmer ou prendre des photos eux-mêmes, ce qui limite le travail des professionnels et peut parfois nuire à la qualité de leurs productions. Cette situation crée un climat de frustration et de concurrence déloyale pour ceux qui ont choisi la photographie comme carrière.
Dans un vox-pop réalisé auprès des photographes locaux, plusieurs d’entre eux ont exprimé leur inquiétude et leur désir de voir le métier respecté et valorisé. « Nous travaillons pour immortaliser des moments importants, mais nous faisons face à des obstacles constants », a confié l’un d’eux.
Malgré ces défis, les photographes de l’Ituri continuent de montrer leur passion et leur engagement envers leur art. Ils rappellent que la photographie est un outil puissant pour raconter des histoires, sensibiliser la population et documenter la vie quotidienne dans la région.
À l’occasion de cette journée mondiale, les acteurs du secteur appellent à plus de respect et de soutien pour les professionnels de la photographie, afin que leur travail puisse se développer dans des conditions plus sûres et plus valorisantes.
En définitive, la Journée mondiale de la photographie est bien plus qu’une célébration : elle est un rappel de l’importance de protéger et de soutenir ceux qui, à travers leur objectif, capturent la mémoire collective de l’Ituri et du monde entier.
Djodjo Djamba
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